S'adressant aux autorités locales de la daïra et de la commune d'Azazga, le bureau local de l'Union nationale des chauffeurs de taxi (Unact) appelle, dans une déclaration rendue publique, à “l'application de l'arrêté du président de l'APC d'Azazga”. Les protestataires, constatant “le retard” dans la mise en œuvre de la décision du premier magistrat de la commune, déplorent en outre “la violation sans cesse de cette dernière” par les principaux concernés (taxis collectifs d'autres communes, fraudeurs, etc.). Aussi, les chauffeurs de taxi de la circonscription portant le numéro identificateur 61 dénoncent, dans leur document, le “laxisme” régnant qui “constitue un préjudice à notre corporation”, indiquent-ils. Ils informent les autorités compétentes de l'anarchie et des désagréments dont sont victimes principalement les propriétaires de taxi par course de la commune d'Azazga. Le bureau de l'Unact réitère, dans ce contexte, ses sollicitations aux services concernés quant à la nécessité d'appliquer la loi dans l'exploitation des stations de taxis dans la commune. Sans quoi, expliquent nos interlocuteurs, le risque d'accentuer la crise et l'anarchie au sein de la corporation n'est pas à écarter et l'impact des dommages affectera non seulement les transporteurs eux-mêmes, sachant que cette pratique est l'unique source de subsistance pour leurs familles, mais encore la clientèle dans son ensemble. “Les stations de la ville d'Azazga sont affectées aux seuls taxis portant le numéro 61 de la circonscription, tel que souligné par la réglementation”, ont indiqué des membres syndicaux du bureau de l'Unact. En revanche, expliquent nos interlocuteurs, “les aires de stationnement pour les taxis collectifs des autres communes doivent être aménagées au niveau des sorties de la ville, suivant les destinations”. D'où “l'impérieuse nécessité pour les services de la Sûreté urbaine à ne pas tolérer le stationnement des taxis individuels, parfois fraudeurs, des communes environnantes, au niveau des stations réservées aux taxis par course de la commune d'Azazga”, pensent encore dans leur logique nos interlocuteurs. Salah YERMECHE