Organisé par Amel Photo Diffusion, qui a pour principal partenaire le groupe français KIS Photo, le Premier salon de la photo numérique a été tenu, ces deux derniers jours, à l'hôtel Sheraton par des photographes professionnels qui ont découvert les derniers équipements numériques existant sur le marché international de la photo. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, l'Algérie n'accuse pas de retard important dans ce domaine du fait de l'adhésion de la part des consommateurs à la “révolution numérique” et cela en dépit des prix encore élevés des appareils photo numériques. Le retard, s'il y a, se mesure dans la difficulté qu'ont les professionnels à s'adapter justement à la nouvelle demande des consommateurs. D'où ce salon pour convaincre ces derniers à investir dans les labos numériques, les imprimantes et développeuses qui ont des logiciels permettant de faire des prouesses en matière d'images : restauration de photos, retouches de photos, numérisation des pellicules, etc. Mais il faut reconnaître que ces investissements sont très lourds (45 millions). Le représentant du groupe KIS pour l'Afrique et le Moyen-Orient estime que le marché de la photo est en pleine progression dans le monde. “le numérique apporte une liberté totale, mais cela ne signifie pas que la photo support papier va disparaître ; au contraire, dans le monde 60% des clients de la photo sont des femmes qui préfèrent le support papier. elles sont la mémoire des familles !” Et d'ajouter : “le marché de la photo dans le monde, c'est à peu près une dizaine de milliards d'euros, 2 milliards de m2 de papier et les estimations pour 2001/2007 prévoient que la vente de papier augmentera de 12% !” L'algérie sur le marché africain se situe avec 8 millions de m2 de papier photo, en seconde position avec l'Egypte, soit 20% du marché français. À noter que la société Amel Photo Diffusion dispose à Alger de 4 boutiques photo plus, une à Oran et compte en ouvrir dans plusieurs autres grandes villes d'Algérie. F. BOUMEDIÈNE