Tiaret Une jeune femme égorgée par son mari à Sougueur La ville de Sougueur, à une trentaine de bornes au sud de Tiaret, s'est réveillée, hier matin, dans une atmosphère teintée de chagrin et de tristesse en apprenant l'assassinat d'une jeune femme au niveau de la cité dite “autoconstruction”. En effet, le crime a eu lieu, selon des sources hospitalières, la veille, aux environs de 22 heures quand le bourreau K. Ahmed, âgé de 51 ans, excédé par des soupçons non encore élucidés, s'en est pris à son épouse F. Rekia, âgée de 41 ans et mère de cinq enfants dont l'aînée a 21 ans, à laquelle il ôta la vie par égorgement. Après avoir accompli son macabre forfait, ce dernier ira alerter les services de permanence de l'hôpital qui se chargèrent de l'évacuation de la victime vers la morgue. Les services de la police ont aussitôt déclenché une enquête devant déterminer les circonstances et les causes exactes de ce crime. Cependant, ce délit intervient, selon notre source, à trois jours seulement d'un cas similaire, dont la victime fut miraculeusement sauvée d'une mort certaine. Cette dernière avait essuyé 21 coups de couteau par son époux qui la prenait pour morte en l'abandonnant gisante dans son sang. Acheminée vers le service des UMC de l'hôpital, les médecins de garde ordonnèrent l'évacuation immédiate de la victime vers le CHU d'Oran où elle reçut des soins intensifs avant de rejoindre la ville de Sougueur vivante. R. SALEM La prévention routière à El Bayadh Les voyants sont au rouge La célébration de la semaine arabe de la prévention routière dans la wilaya d'El Bayadh a révélé une croissance excessive dans le nombre d'accidents de la circulation. En effet, les corps de la gendarmerie et de la police ont saisi cette occasion pour tirer la sonnette d'alarme à l'endroit de la population et particulièrement les automobilistes. Dans une exposition tenue dans l'enceinte de la salle du centre-ville, les services de sécurité de la wilaya ont non seulement tenu à informer l'opinion publique sur les conséquences du non-respect du code de la route mais aussi ils ont attiré l'attention des autorités sur l'état des routes dont le réseau atteste de carences, lesquelles ont été soulevées d'ailleurs lors de la récente visite du ministre des Travaux publics dans la wilaya. En fait, le bilan enregistré pour l'année dernière témoigne à lui seul de la gravité de la situation où l'on a enregistré, selon les statistiques, pas moins de 22 morts sur un total de 126 accidents pour le seul corps de la gendarmerie et 3 morts sur 175 accidents notés dans les zones urbaines contrôlées par la police. Pour ce qui est du premier trimestre de l'année en cours, comparé à celui de l'année dernière, la situation n'a guère changé malgré l'entrée en vigueur du nouveau plan national de prévention routière. Ainsi, sur un total de 22 accidents graves dans les zones rurales, 4 personnes ont trouvé la mort alors que dans les centres urbains on enregistre un seul décès sur un total de 61 accidents. Ces conséquences dues à des contraventions des automobilistes n'ont pas été sans réaction des services de sécurité du fait que l'on a noté 79 retraits de permis de conduire enregistrés par la police et 59 par la gendarmerie. Des chiffres qui confirment la négligence de certains automobilistes, conjugués à l'état délabré du réseau routier à certains endroits, signalés d'ailleurs avec exactitude par les services concernés. A. M.