RESUME : Nacéra et Yacine décident du jour où il viendra demander sa main. Auparavant, Yacine doit aller à Paris et Nacéra ira à Tlemcen en mission. -Attends-moi deux minutes Nacéra, je reviens… Il descendit du véhicule et se dirige vers la bijouterie. Quelques minutes plus tard, il revient et tend un petit écrin à Nacéra . - C'est pour toi, j'espère que cela te plaira, je ne connais pas encore tous tes goûts. Nacéra prend la petite boîte et jette un regard interrogateur à Yacine. - Qu'est-ce que c'est ? - Ouvre et tu verras. Elle défait le petit nœud et ouvre la boîte en velours. - Oh ! non, je rêve ! C'est vraiment trop beau ! - Rien ne sera jamais assez beau pour toi ma chérie. Elle te plaît cette bague ? - Elle est magnifique. Yacine prend le bijou et le glisse à l'annulaire gauche de Nacéra. - Considère-là comme une bague de promesse. Bien entendu, ce sera à toi de choisir plus tard ta bague de fiançailles. - Yacine, j'ai l'impression de vivre un rêve. - Les rêves peuvent se réaliser, tu sais. Il suffit d'y croire. Nacéra se penche et dépose une bise sur sa joue. - Et moi qui doutait de toi. Quelle vilaine fille je suis ! - C'est compréhensible, ma chérie… C'est ça une fille de bonne famille. Maintenant, on retourne au boulot. Nacéra avait complètement oublié qu'elle devait reprendre son travail en début d'après-midi. Elle était tellement heureuse que le monde pour elle se résumait à Yacine et à leurs projets. - Oui, tu as raison, Yacine, j'ai oublié mon boulot et le reste de la planète. - On va remédier à ça dans quelques instants. Tu veux me revoir cet après-midi ? - Oui, oh oui ! Je veux te revoir tous les jours et chaque minute. - Eh bien, je viendrais te récupérer à 17 h30 et nous irons dans la vieille maison. Nacéra allait protester, mais battit en retraite devant le regard flambeur de Yacine. - OK. Je t'attendrais. La jeune femme essaye de se concentrer sur son travail, mais son esprit était réellement ailleurs. La bague à son doigt lui rappelait à tout moment Yacine et les projets des prochains jours. Elle ne se sentait plus de joie et regardait sans cesse l'heure. On dirait que le temps s'était arrêté. Enfin, l'heure des braves. La sonnerie de sortie retentissait à peine qu'elle était déjà au rez-de-chaussée. Djamel, qui attendait apparemment une fille, lui sourit. - Alors, on est pressé aujourd'hui ? - Oui, répond-elle dans un souffle. - Hum, il faut savoir penser à soi de temps à autre. Elle entend un coup de klaxon et se précipite à l'extérieur sous le regard amusé de Djamel. Y. H. (À suivre)