Le ministre délégué auprès du ministère de l'intérieur, qui représente l'Algérie aux travaux de la 12e Cimo, a évoqué les relations algéro-françaises, à la lumière des derniers développements qu'elles ont connus ces derniers mois. Pour Daho Ould Kablia, qui s'exprimait dans une déclaration à la presse, les relations franco-algériennes souffrent “peut-être de petits points qui fâchent” mais, tempère-t-il, cela devrait être aplani “pour qu'un traité d'amitié soit signé entre les deux pays”. Interrogé sur l'état des relations franco-algériennes, Daho Ould Kablia a estimé que “les relations entre la France et l'Algérie sont des relations anciennes qui ne souffrent jamais des petits nuages passagers”, soulignant qu'il ne s'agissait “pas simplement de relations entre dirigeants”. Il s'agit aussi “de relations d'institutions, entre agents d'affaires, il s'agit de relations diverses, profondes, que rien ne peut altérer”, a-t-il poursuivi. Ould Kablia a assuré qu'il ne fallait pas “se faire de souci sur ces relations et en particulier sur le traité d'amitié (...) un pacte, qui a une valeur juridique”, et doit pouvoir “reposer sur des engagements forts inscrits dans la durée”. Pour sa part, le ministre français de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a déclaré n'avoir “rien à ajouter” aux déclarations de son homologue algérien. Avec cette déclaration, après la multiplication de plusieurs gestes d'apaisement, côté français, c'est le retour au cycle de stabilité. R. N.