Plus de 130 personnes ont été tuées dans l'incendie criminel du métro de Daegu, hier, et près d'une centaine d'autres étaient portées disparues, selon un nouveau bilan des services de secours. Plus de six heures après le début du sinistre, les pompiers, équipés d'appareils de respiration artificielle, recherchaient toujours les corps pris au piège dans les wagons. Une épaisse fumée noire continuait de s'échapper en volute des bouches d'aération et des escaliers menant à la station. Un responsable du centre de secours de Taegu a fait savoir que l'incendie avait fait au moins 134 morts, 136 blessés et que 99 personnes étaient toujours portées disparues. Cho Hae-Nyoung, le maire de cette ville, située dans le sud-est de la péninsule, a indiqué qu'un homme de 56 ans, connu pour avoir des problèmes mentaux, était soupçonné d'avoir provoqué l'incendie. Des responsables ont fait savoir qu'une seconde rame, également composée de six wagons, est entrée dans la station alors que la première était en proie aux flammes. En tout, les deux rames comptaient environ 400 passagers.