Afin de faire face aux mirobolantes propositions que lui ont fait la JSK, le MCA, l'ESS et le CRB, entre autres, les dirigeants du Mouloudia d'Oran ont programmé, avant-hier, un tête-à-tête avec leur capitaine et meilleur joueur, Daoud Sofiane, à qui ils ont fait une offre jugée “très intéressante”. Quoique inférieure à celles faites par les présidents algérois, kabyle et sétifien. Ce n'est, toutefois, pas l'offre financière en elle-même, mais la manière avec laquelle les dirigeants du club d'El-Hamri lui ont proposé de lui verser ses arriérés qui aurait déplu au plus haut point à l'attaquant international. Ainsi, et d'après une source autorisée, les responsables mouloudéens lui ont proposé de lui verser une partie des 550 millions que le club lui doit encore, plus un chèque de garantie (l'on parle d'une somme de 100 millions) qu'il pourra encaisser dans une quinzaine de jours. Ceci concernant ses arriérés qu'il n'aura, cela dit, pas perçu à 100%. Quant à son éventuelle prime de signature, les responsables du MCO lui ont promis d'en encaisser une partie incessamment (probablement au mois de septembre). Cette manière d'opérer aurait, de fait, fortement déplu à Daoud, qui se serait ainsi fait signifier que la régularisation de ses arriérés était tributaire de son engagement officiel pour une saison supplémentaire. Irrité, “Sofiano” aurait, toujours d'après la même source, pris la décision d'accorder une sorte de “délai de grâce” à ses dirigeants pour “revoir leur proposition à la hausse”, faute de quoi, il opterait pour l'un des nombreux clubs qui lui courent après. Une situation dont a voulu tirer profit le CRB dont des émissaires étaient justement hier matin à Oran pour tenter de le convaincre. Dans un autre registre, une information “crédible”, selon certains, “infondée”, selon d'autres, a circulé hier matin dans les foyers mouloudéens et d'après laquelle, “le président du MCO, Meziane Mourad, aurait pris l'irrévocable décision de présenter ses bilans et de démissionner”. La même information stipulait également que Meziane aurait confié ladite nouvelle à son collaborateur et vice-président Arezki Lebbah, lequel aurait tenté, en vain, de le dissuader. Meziane aurait agi de la sorte, affirme-t-on dans les coulisses mouloudéennes, afin d'éviter toute mauvaise réaction des supporters qui ne sont d'ailleurs aucunement satisfaits de la peu fière allure de leur équipe. Contacté afin de vérifier la véracité ou non de ces “faits”, Lebbah infirmera catégoriquement cette thèse. “Il est vrai que Meziane est injoignable depuis 48 heures, car affairé qu'il est à établir ses bilans, mais je vous assure que cette information est dénuée de tout fondement. D'ailleurs, si cela venait à arriver, on aurait informé au plus vite l'opinion sportive locale afin de trouver une solution à même de ne pas perturber le club”, nous dira-t-il. A. KARIM