“La wilaya occupe la première place dans l'approvisionnement du marché national en cette matière, spécialement les œufs.” C'est, du moins, ce qui ressort du rapport sur l'investissement présenté lors de la première session de l'Assemblée populaire de la wilaya de Batna, tenue au cours de la semaine dernière. Le document, très élogieux, signale aussi qu'il est recensé à travers le territoire de la wilaya de Batna plus de 1 700 poulaillers agréés et que ce type de production animalière se concentre essentiellement dans les daïras de Aïn Touta, Merouana, El Madher et Barika, tout en faisant observer que ces régions se sont restreintes dans l'élevage en particulier des volailles, à savoir la poule pondeuse et le poulet (jeune poule et jeune coq sélectionnés pour la production de viande). Toujours sur la même lancée, le même rapport ajoute que “l'élevage des volailles, spécialement de la poule, s'est toujours beaucoup développé dans les régions de la wilaya de Batna et spécialement la commune de Ouled Aouf, située dans une région connue sous l'appellation de "Chihate", où sont implantés trois poulaillers de la wilaya producteurs des poules exploitées pour la production d'œufs”. Appuyant ses arguments, le concepteur du rapport renseigne que la wilaya dispose de 7 à 10% de la production nationale en matière d'œufs. Le même rapport signale que la wilaya dispose de 7 abattoirs publics et privés, sans compter les 17 abattoirs traditionnels avec une moyenne d'abattage de 3 000 à 8 000 poules par heure. Ce développement de l'aviculture, certains cadres de l'agriculture l'expliquent essentiellement par le développement de la culture des céréales et par les forages. Ainsi, des progrès sont réalisés en matière d'élevage des poules, de la production des œufs et de la production de la volaille. Une production qui serait bien supérieure à la consommation locale des œufs et de la volaille. Batna ira-t-elle se spécialiser dans l'aviculture pour faire décoller son économie ? B. Belkacem