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Loin des planches et sans caméra
Formation aux métiers des arts et du spectacle à bordj el kiffan
Publié dans Liberté le 23 - 05 - 2006

L'Institut supérieur, des métiers, des arts et du spectacle (Ismas), depuis deux années, l'ex-Institut national des arts dramatiques (Inad) trouve toutes les difficultés pour assurer à ses étudiants une formation adéquate.
Le projet initié par Ahmed Bedjaoui et reconduit par Kamel Dahane avec une enveloppe globale de 1,5 million d'euros (16 millions de DA) dont seule 3 millions ont été débloqué, avance dans l'incertitude, alors que l'ouverture hypothétique de nouvelles filières est prévue pour la prochaine rentrée.
Des étudiants qui crient leur détresse quant aux problèmes des diplômes, des enseignants qui n'adhèrent pas à la nouvelle conception de l'institut et des programmes qui attendent l'homologation, l'Ismas a tout d'un casse-tête. Seule la formation en actorat est dispensée à l'heure actuelle. Alors que les étudiants attendent que les ministères de la Culture et celui de l'Enseignement supérieur tombent d'accord pour une formule pour les diplômes des étudiants non bacheliers, majoritaires dans l'établissement, l'Ismas continue à ce jour à dispenser une formation Inad. Un état des lieux qui laisse perplexes les 53 étudiants en formation.
Car même si les portes de l'institut ont été fermées aux nouvelles recrues pour l'année 2005-2006, l'institut ne cesse d'accuser de recul dans la formation depuis qu'il a changé de statut. Seule une promotion en actorat a été admise en 2004-2005 et l'Ismas n'a apporté aucun plus dans la formation, aussi bien pour les arts dramatiques que pour le cinéma, qui a été à l'origine du changement au sein de l'ex-Inad.
“Beaucoup d'enseignants se sont opposés au changement de statut de l'Institut des arts dramatiques. Moi-même j'ai exprimé ce refus à la ministre de la Culture, car je trouve que si, réellement, il y a volonté de créer un institut de cinéma pourquoi ne pas trouver un autre site et une autre structure que l'Inad”, explique M. Mâiouf, enseignant à l'institut. Selon le formateur, la proximité de l'ex-Inad de la mer serait très nuisible pour le matériel numérique que nécessitent un institut de cinéma et d'audiovisuel. “Je trouve inadmissible de créer un institut de cinéma au détriment de l'Institut des arts dramatiques.”
Pour M. Tachkourt, directeur de l'institut, l'Ismas avance à petits pas dans la mesure où les changements ne dépendent pas seulement du ministère de la Culture mais aussi de ceux de l'Enseignement supérieur (deuxième tutelle) et des Finances, seul habilité à débloquer les moyens financiers indispensables pour la concrétisation et l'aboutissement du projet.
“En 2004, des programmes ont été présentés au ministère de l'Enseignement supérieur afin d'être homologués, il s'agissait de l'intitulé des modules et du volume horaire. Le ministère a demandé qu'il soit précisé le contenu des programmes. Ce qui a été fait en février dernier pour quatre filières, à savoir la prise de vue, la réalisation, le montage et scripte en plus des arts dramatiques”, soutient M. Tachkourt. Selon lui les programmes présentés au département Harraoubia seront homologués dans les prochains jours.
Le directeur affirmera que concernant le contentieux relatif à la délivrance des diplômes, et là il est à préciser que ce problème est aussi vécu par les étudiants des Beaux-Arts et de l'Institut supérieur de musique sera réglé par la création d'un nouveau diplôme. Des diplômes qui tardent à venir. Les trois instituts affiliés au supérieur ne délivrent que des attestations depuis leur création.
Pour le volet équipement, l'Ismas sera alimenté par le Centre national du cinéma algérien (Cnca), la Cinémathèque et le matériel des entreprises cinématographiques dissoutes. Si jamais il en reste quelque chose.
Comptant sur l'apport des professionnels algériens et des enseignants de l'Insas, l'Institut belge de cinéma dans le cadre de la coopération, le directeur de l'Ismas espère ouvrir deux nouvelles filières à la prochaine rentrée. “La formation se fera en cycle court (DEA), car il n'est pas évident d'appliquer le LMD à l'institut. Juridiquement, nous n'étions pas censé recruter durant les dernières années. Ce qui aurait signifié la fermeture de l'institut”, poursuit le directeur de l'Ismas. Qui souligne que de l'enveloppe globale retenue pour le passage de l'Inad à l'Ismas seuls 3 millions de DA ont été débloqués.
Quel qu'il en soit et en attendant l'arrivée de la formation en cinéma et aux métiers des art et du spectacle, l'ex-Inad a perdu tout rapport avec la formation théâtrale, les sections critique, scénographie, chorégraphie et mise en scène étant fermées aux étudiants, qui ne sont plus recrutés depuis l'année dernière.
W. L.


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