N'ayant pas apprécié le projet de construction de 100 logements sociaux participatifs, inscrit dans le cadre du programme quinquennal, dont les travaux viennent de démarrer à proximité de l'enceinte universitaire, le personnel pédagogique, administratif et celui pilotant les conseils scientifiques a fait montre d'un mécontentement pesant très lourd. En effet, par le biais d'un communiqué rendu public et daté de samedi dernier, il est fait état d'une démission collective des postes stratégiques. Cette décision fait suite, peut-on lire dans ce document, à la réunion tenue par les concernés le 13 du mois courant au siège du campus universitaire. Au premier point des revendications rapportées, il est mis en cause l'appartenance juridique de l'assiette portant ce projet que les responsables de cette institution jugent leur revenir de droit. À cela s'ajoutent d'autres aléas appréhendés à moyen et long terme dont, principalement, la sérénité et la dignité de la famille universitaire qui risqueraient d'être bafouées une fois les logements achevés et habités. Néanmoins, une source crédible très proche du département du logement à Tiaret, que nous avions pu toucher, a maintenu que l'assiette en question appartient à l'Opgi qui est détenteur d'un acte de propriété et d'un permis de construire autorisant la mise en place dudit projet. Par ailleurs, il va sans dire que cette action dénuée de la moindre sagesse ne fera, si elle vient à se concrétiser, qu'envenimer le climat au sein de cette université. R. SALEM