Selon un bilan établi par le commandement de la Gendarmerie nationale, ajouté à celui avancé par la direction générale des forêts (DGF), plus de 3 000 hectares sont partis en fumée en 30 jours. Les régions du centre et du centre-est viennent en tête du sinistre classement avec pas moins de 2 000 hectares dévastés, notamment à Tipasa, Blida, Tizi Ouzou, Médéa et Béjaïa. Le dernier bilan fait ressortir plus de 180 foyers d'incendie déclenchés, ayant ravagé plus de 2 200 hectares, dont 1 300 en forêt, entre la période allant du 21 au 27 octobre. Effarant ! La situation étant exceptionnelle, notamment la canicule provoquée par les vents chauds, d'autres sinistres seraient d'origine criminelle puisque des enquêtes sont enclenchées çà et là par les services de sécurité, notamment par la gendarmerie au niveau des zones rurales où les taux les plus élevés des feux de forêt sont enregistrés. En effet, près de 30 wilayas sont sérieusement touchées par ce phénomène qui a dévasté en majorité les terres agricoles. Selon un rapport établi par la gendarmerie nationale, près de 10 habitations ont été ravagées alors qu'on dénombre des milliers de bottes de foins parties en fumée. Par ailleurs, dans les régions de Mila, Aïn Témouchent et Médéa, ce sont des édifices publics, dont un parking d'APC, un complexe touristique et un important dépôt de gaz qui ont pris feu. En outre, il a été recensé près de 2 000 incendies, ayant ravagé plus de 13 400 hectares entre juin et début octobre 2006. FARID BELGACEM