TISSEMSILT Le banditisme s'accentue Tissemsilt, la wilaya conservatrice, était un véritable havre de paix où on pouvait vaquer à ses occupations en quittant son véhicule non verrouillé. On pouvait y effectuer même une balade nocturne en famille, sans craindre le moindre regard effarant. Même le petit larcin était hérétique et provoquait l'ire collective du quartier. Hélas, cette époque est révolue. En effet, dans l'actuelle Tissemsilt, on agresse, on vole et on peut aller jusqu'au crime. Effectivement, durant le mois écoulé, 4 actes criminels ont été perpétrés avec froideur contre des victimes innocentes. Plusieurs agressions et cambriolages ont également été enregistrés. Le principal drame qui a secoué les Tissemsiltis est celui d'un jeune de 28 ans, retrouvé, samedi dernier à 21h, égorgé et poignardé au niveau de plusieurs parties du corps qu'on a jeté sur le bas côté de la route, à la sortie ouest du chef-lieu de wilaya. Trois autres personnes, victimes d'agression à l'arme blanche, ont frôlé la mort suite à leurs blessures profondes. BOUDIAF EL-HADJ MAGHNIA 12 harraga interceptés au large des côtes de Ghazaouet Dans la nuit de vendredi à samedi, à 1h30, les gardes-côtes algériens ont procédé au large de Ghazaouet à l'interception d'une embarcation de pêche avec à son bord 12 personnes de nationalité algérienne qui tentaient de rejoindre la péninsule ibérique. Âgés de 22 à 25 ans et originaires de Ghazaouet, Oran, Remchi et Aïn Témouchent, les candidats à l'immigration ont été sauvés d'une mort certaine, apprend-t-on de source bien informée.Remis aux services de police de Ghazaouet, les douze harraga, présentés au parquet le lendemain de leur arrestation, ont été mis sous mandat de dépôt. Découverte d'un cadavre dans un puits Les éléments de la Gendarmerie nationale de Maghnia ont été alertés, le week-end dernier, par des habitants d'un douar situé à proximité de la localité frontalière de Bettaim, de la présence au fond d'un puits d'un corps sans vie d'un clandestin africain. Après avoir fait remonter le corps, les gendarmes ont procédé à son identification. Il s'agit d'un clandestin de nationalité malienne, âgé d'environ une trentaine d'années. Le corps, qui a été déposé à la morgue de l'hôpital de la ville, présentait de nombreuses marques de coups à la tête faites avec un objet contondant, apprend-on de source bien informée. Une enquête a été ouverte par ces mêmes services afin de déterminer l'origine et les causes de la mort. Ali Moussa Jamel Crime de Sidi Djillali Réclusion à perpétuité pour l'assassin Le dénommé M.S. âgé de 49 ans et auteur du crime commis, le 18 février 2006 au quartier de Sidi Djillali, sur un jeune homme âgé de 24 ans et dont il dissimulera le corps durant sept jours, dans son domicile, a été condamné samedi dernier à la réclusion à perpétuité. En effet, le meurtrier a été surpris par des citoyens du quartier et ce, au moment où il s'apprêtait à déplacer le corps de la victime vers un autre lieu. Aussitôt alertés, les éléments des services de police ont réussi à identifier le criminel qui avait déjà à son actif plusieurs condamnations pour des délits divers. A. B.