“Quelle prise en charge des maladies neuromusculaires en Algérie”, “Mieux connaître la myopathie ou dystrophie musculaire”, “Les normes architecturales pour les handicapés moteurs”... tels sont les principaux thèmes qui seront débattus à Oran aujourd'hui lors d'un séminaire national sur la myopathie. Organisée par l'Association des myopathes d'Oran, créée il y a tout juste un peu plus d'un an, cette rencontre verra la participation de nombreux neurologues, tels que les professeurs Masmoudi du service de neurologie du CHU de Bab El Oued et Tazir du CHU Mustapha-Pacha, ainsi que des représentants des laboratoires de génétique cellulaire des architectes... Pour les organisateurs de ce séminaire, il s'agit de mieux faire connaître, auprès du grand public, cette maladie, la myopathie, qui est génétique et se traduit par une dégénérescence progressive des muscles. La consanguinité est l'une des causes de la maladie qui est fortement handicapante alors qu'il n'existe jusqu'ici aucun moyen de s'en guérir, si ce n'est de tenter d'en réduire la progression. C'est là une chose très difficile à vivre pour les malades et leurs familles. D'ailleurs, l'association d'Oran œuvre, entre autres, à organiser des rencontres entre malades pour leur apporter un appui psychologique. L'autre objectif, sous-tendu par cette rencontre, est de sensibiliser les autorités et la société en générale sur la place que l'on doit accorder aux handicapés moteurs. D'où la participation d'architectes qui aborderont la question des normes architecturales pour les handicapés moteurs et qui ne sont jamais appliquées dans notre pays. C'est là l'un des points qui peut aider les handicapés à aller vers plus d'autonomie et donc à mieux vivre leur handicape. F. B.