Aïn beïda LES VOLEURS DE LA ROUTE ECROUES Les éléments de la brigade mobile de la police judiciaire d'Aïn Beïda ont, lors d'une patrouille au niveau de la route des poids lourds, au courant de cette semaine, surpris un groupe de jeunes en flagrant délit de vol avec menace à l'arme blanche. Les dénommés B. D., 26 ans, B.Y. et H. S., 22 ans, tous résidant à Aïn Beïda, se sont emparés d'un téléphone portable, de deux bagues, deux boucles, d'une chaîne en métal jaune et d'une bague en métal blanc. Les victimes, K. N., 32 ans, et sa fiancée, B. L., 31 ans, sont tous deux employés à l'hôpital d'Aïn Beïda. Les voleurs ont été conduits à la première Sûreté urbaine de la ville, où une plainte a été déposée et des dossiers judiciaires constitués. Présentés devant le procureur de la République près le tribunal d'Aïn Beïda, les trois mis en cause ont fait l'objet d'un mandat de dépôt pour constitution d'association de malfaiteurs et flagrant délit de vol sous la menace d'une arme blanche. B. Nacer Mila La blue tongue sévit toujours Après le premier foyer de la maladie, qui s'est déclaré dans la commune d'oued Endja, la catarrhale du mouton, communément appelée maladie de la langue bleue, prend de plus en plus les dimensions d'une épidémie. En effet, cette maladie qui touche les espèces ovines et bovines s'est étendue à quatre autres communes du nord de la wilaya. Il s'agit de Mila, Grarem, Baïnan et Sidi Merouane, où les services vétérinaires de la direction des services agricoles ont enregistré, tout récemment, la mort de 49 moutons. Ces même services ont diagnostiqué 148 autres bêtes malades. Dans la foulée, la direction des services agricoles a mis ses instances en alerte en déclenchant une vaste opération de prévention. Ainsi, plus de 1 800 moutons ont subi des examens par les médecins vétérinaires de la DSA. Mais si la situation, maîtrisée, ne constitue pas une véritable préoccupation, la vigilance reste de mise. Aussi, les éleveurs et autres maquignons sont-ils priés de coopérer avec les services compétents afin de circonscrire la maladie. K. Bouabdellah Souk ahras Insécurité dans les zones rurales Plusieurs personnes dont un grand nombre d'habitants des zones isolées sont en quête de leurs armes qui leur ont été confisquées au début des années 1990. Ils se sont rendues avant-hier au siège de la wilaya de Souk Ahras pour les réclamer. Ce genre de manifestation s'est déroulé à plusieurs reprises. 900 armes ont été déjà rendues à leurs propriétaires ces derniers mois. Il est vrai que l'opération est quelque peu complexe, d'autant que les armes en question ont été réparties entre plusieurs groupes chargés de la sécurité et de la défense contre le terrorisme à travers plusieurs régions. La plupart de ceux qui réclament actuellement leurs armes sont principalement des habitants des zones rurales isolées confrontés aux multiples agressions des voleurs de bétail et d'attaques de sangliers. M. C. M.