AIN OUSSERA 5 000 FOYERS RACCORDES AU GAZ NATUREL Finies les longues files d'attente devant les dépôts de gaz butane pour des milliers de citoyens de la ville d'Aïn Oussera et des localités environnantes, qui ont longtemps souffert de la rudesse du climat semi-aride de cette région désertique. L'opération de raccordement au gaz de ville, qui devait initialement commencer en 2003, n'a pu prendre effet qu'à partir du mois d'avril 2005, à cause de la quote-part de participation de 10 000 DA, en un seul versement, imposée au citoyen par l'Etat. En effet, 5 000 foyers bénéficient déjà des avantages de ce produit indispensable dans le chef-lieu de daïra, et 2 300 des communes de Birine et de Benhar profitent eux aussi des bienfaits de ce combustible. Approché par nos soins, le chef du service commercial au sein de l'agence Sonelgaz d'Aïn Oussera estime que le seuil des 11 200 foyers raccordés pourrait être atteint d'ici le mois de janvier 2007. Néanmoins, notre interlocuteur déplore "le manque d'effectif spécialisé" au sein de cette agence semi-rurale à laquelle sont rattachées plusieurs communes et qui opère sur un rayon de 100 km avec des moyens dérisoires. Dans le même registre, la même source regrette l'absence d'installations chez beaucoup d'abonnés, chose qui aurait permis un meilleur avancement de l'opération. Les citoyens, quant à eux, expliquent ce retard par la cherté du matériel. S. OUAHMED CITES UNIVERSITAIRES DE HASNAOUA (TIZI OUZOU) JOURNEE DE PROTESTATION DES TRAVAILLEURS DEMAIN Les travailleurs des résidences universitaires de Hasnaoua observeront une journée de protestation demain. La décision a été prise à l'issue de la réunion extraordinaire de la coordination syndicale UGTA de la Direction des œuvres universitaires (DOUH). Dans une déclaration transmise aux bureaux locaux de la presse, les protestataires interpellent leurs responsables à l'effet de prendre des mesures concrètes pour trouver des solutions aux problèmes posés, notamment celui des salaires des vacataires. Tout comme ils dénoncent “la politique de deux poids, deux mesures dans le traitement des cas disciplinaires, l'abus d'autorité de certains directeurs des résidences, la non-réintégration des deux agents de sécurité tel que convenu dans le protocole d'accord avec le directeur général de l'ONOU, l'exploitation des agents de sécurité en leur imposant un volume horaire infernal (cas de hasnaoua I)”. La coordination syndicale menace de recourir à des actions d'envergure dans le cas où les doléances des travailleurs ne sont pas prises en charge dans les meilleurs délais. A. T.