Les conditions actuelles dans la wilaya de Tlemcen en matière d'infrastructures sportives et de structures d'accueil pour jeunes s'avèrent toujours très insuffisantes, ce qui ne permet pas de pourvoir aux besoins de la jeunesse locale. L'évaluation établie par ce secteur indique qu'en matière de sport de masse, tel que le football, la nécessité serait de prévoir un complexe sportif d'envergure et une infrastructure hôtelière d'accompagnement. En matière de régularisation de patrimoine, les centres culturels ne sont toujours pas cédés au secteur et le déficit en cadres jeunes pour les infrastructures existantes est réel au point que fréquemment, un responsable de centre cumule la fonction d'animateur. De surcroît, les moyens mis en place demeurent très insuffisants par rapport au nombre de jeunes à encadrer et le taux de prise en charge des jeunes atteint à peine 12%. À l'exception du stade omnisports de Tlemcen, réalisé dans les années 1970, et de la piscine olympique, aucun autre projet structurant n'a été concrétisé. Devant cette situation et des immenses potentialités que recèle cette wilaya, il a été jugé indispensable d'envisager pour 2006 le lancement probable d'infrastructures de haut niveau. C'est ainsi qu'il a été soumis à l'appréciation des autorités centrales une proposition visant la réalisation à Tlemcen d'un village olympique pour un montant de 3 milliards de DA. Cette proposition vise à éviter l'éparpillement des efforts à travers une multitude de projets sans véritable ancrage dans la société principalement juvénile. Les investissements à ce jour ont porté sur l'inscription de 10 opérations pour un montant de 409 millions de DA, dont 7 au titre du programme normal pour un montant de 395 millions DA, et 3 au titre du programme complémentaire 2004. Il y a lieu de noter qu'au titre du Psre, ce secteur a bénéficié d'une seule opération en 2002 portant aménagement et équipement des infrastructures culturelles et de jeunesse pour une AP de 35 millions de DA. Cette opération a été achevée en totalité en 2003. Farid DAOUDI