Plus de 1 000 chauffeurs de taxi en colère bloqueront (avec leurs véhicules), dès demain, le site des taxis interwilayas de Sidi-Brahim, situé à l'entrée d'Annaba, et celui, à côté, de la Direction des transports, dans une journée de grève générale. C'est ce qu'a déclaré, jeudi, M. Ouled Meriem, le leader du syndicat (UGTA) de cette profession, qui a ajouté que parallèlement, une délégation se présentera à cette direction pour l'inciter “à sortir de son mutisme et engager des négociations” autour des points noirs soulevés à maintes reprises par les chauffeurs de taxi. Ce mouvement de colère, plusieurs fois reporté malgré les nombreuses menaces d'une grève générale qui paralyserait littéralement la ville, a été décidé à la suite de la récente mise en service de 30 nouveaux taxis relevant du privé, “alors que, depuis longtemps, nous n'avons obtenu aucun quota, malgré le chômage qui sévit et nos nombreuses démarches dans ce sens”. Il semble, selon les déclarations du syndicaliste, que c'est là la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, d'autant plus que d'autres points tout aussi importants n'ont, à ce jour, trouvé aucun début de solution, la Direction des transports se confinant dans le silence, laissant les choses s'envenimer. Etant donné la tournure que prennent les évènements, l'on s'attend, dimanche, à une journée pour le moins mouvementée, quand on sait que la station de Sidi-Brahim que les chauffeurs de taxi promettent de bloquer abrite des centaines de véhicules de transport de voyageurs hors wilaya, qui ne vont pas forcément accepter de gaieté de cœur ce coup de force. Hafiza M.