Le groupe de protection des marques en Algérie (ABPG) comprenant Unilever revient sur les méfaits de la contrefaçon, juste après la rencontre tenue à Oran sur ce phénomène, organisée à l'initiative de la douane (lire également en page 6). Dans un communiqué parvenu à la rédaction, il fait état du résultat d'une étude réalisée par ABPG. “L'impact négatif de la contrefaçon affecte le marché algérien en termes d'investissement, d'économie et d'emploi. L'économie algérienne perd chaque année plus de 20 milliards de dinars au détriment de 7 000 emplois qui auraient pu être créés, suivis d'une perte de plus de 14 milliards de dinars en recettes fiscales que l'Etat algérien supporte chaque année.” Au total, les pertes se chiffrent à 34 milliards de dinars, soit 3 400 milliards de centimes. C'est de quoi construire 30 000 logements. Ces chiffres représentent uniquement, note le communiqué, les pertes endurées par sept entreprises. Le texte fait également état des conclusions de la rencontre. Il a été décidé, entre autres, de cibler les contrefacteurs, de lancer une campagne de sensibilisation via les Chambres de commerce d'Alger et d'Oran. Les opérateurs économiques sont concernés par l'organisation de séances de formation des douaniers. Enfin, “la constitution d'un comité national anticorruption se fera sous la direction du ministère du Commerce. Un numéro vert a été mis en place au niveau du DCP, pour dénoncer tout acte frauduleux et ce, dans les 48 wilayas”, signale le communiqué. Synthèse R. E.