Une étude menée par le Groupe de protection des marques (GPM) en Algérie a montré que la contrefaçon fait perdre à l'économie algérienne chaque année plus de 20 milliards de dinars, 7000 emplois qui auraient pu être créés et 14 milliards de dinars en recettes fiscales. C'est ce que la société Unilever Algérie a indiqué, hier, dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Le communiqué précise que cette étude et les résultats auxquels elle est parvenue ont été présentés lors d'une réunion tenu par le groupe le mois passé en présence de représentants de l'Institut national algérien de la propriété industrielle, des douanes et de la direction générale du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes. Les chiffres représentant le préjudice causé par la contrefaçon correspondent seulement aux pertes endurées par sept entreprises activant en Algérie, à savoir Altadis, BCR, British American Tabacco, GSK, Nestlé, Procter & Gamble et Unilever, précise encore le même communiqué. Au cours de cette réunion, il a été décidé de mettre en place des actions pour effectuer des études dans le domaine de la lutte contre la contrefaçon, cibler les contrefacteurs, lancer une campagne de sensibilisation et des journées séminaires financées par les opérateurs économiques. Enfin, le communiqué souligne que la constitution d'un comité national anticontrefaçon se fera sous la direction du ministère du Commerce et un numéro vert a été mis en place au niveau de la DCP pour dénoncer tout acte frauduleux sur l'ensemble du territoire national.