BEJAIA HOMMAGE À SAID MEKBEL Il y a tout juste 12 ans, disparaissait le journaliste Saïd Mekbel, traîtreusement assassiné dans une pizzeria, à quelques mètres du siège du journal Le Matin dont il assurait la direction. Billettiste hors pair et chroniqueur de talent, Saïd Mekbel, avec une ponctualité jamais prise en défaut, croquait l'actualité de tous les jours avec autant d'humour, d'esprit que d'intelligence. Des qualités qui avaient valu à cet ingénieur de métier, qui s'était très tôt orienté vers le journalisme, de s'attacher un nombreux lectorat à qui il fixait tous les jours rendez-vous dans ce petit coin de la 24. Sa disparition, aussi tragique que prématurée, avait soulevé, on s'en souvient, une vague d'indignation à travers le pays et le monde. À Béjaïa, sa ville natale, un collectif regroupant des journalistes, des artistes et des animateurs du mouvement associatif, dénommé “Les amis de SaId Mekbel”, a entrepris de lui rendre hommage. Une exposition de ses chroniques et de ses billets a été programmée dans le hall du théâtre régional pendant deux jours. Dans la matinée d'hier, au cimetière Sidi-Abderrahmane, sur les hauteurs de la ville, une cérémonie de recueillement a regroupé une poignée de journalistes et d'amis de la presse autour de la tombe du défunt pour le dépôt d'une gerbe de fleurs et une minute de recueillement à sa mémoire. Dans le courant de l'après-midi, c'est une rencontre-débat sur le thème de la dérision dans l'écrit journalistique qui a retenu l'attention du public du TRB avec Chawki Amari, écrivain, chroniqueur et caricaturiste. DJAMEL ALILAT BOUMERDÈS LES RESIDANTS DE LA CITE 1200-LOGEMENTS PROTESTENT Dans une lettre adressée au wali de Boumerdès, les habitants de la cité Ibn-Khaldoun (1200-Logements) protestent contre la construction de deux immeubles entre les bâtiments 82 et 84, malgré l'insistance des résidants de la cité qui ont demandé qu'ils soient érigés en lieu et place des bâtiments effondrés. “Il est utile de souligner que le plan urbanistique de Boumerdès a été bien pensé, car il tient compte de l'orientation et des distances entre les bâtiments pour des raisons d'accessibilité, d'ensoleillement et surtout de sécurité. Les résidants n'ont trouvé que ces espaces pour se réfugier lors du séisme 2003”, précisent-ils dans leur lettre. Ces citoyens affirment ne pas comprendre ce choix qu'ils considèrent très coûteux et générateur de problèmes, notamment de sécurité. Ils demandent l'intervention du wali pour “reconsidérer cette décision en reconstruisant le bâtiment 83 à son emplacement initial”. C. FaIrouz LYCEE EL HACHIMIA (BOUIRA) LES SANCTIONS TOMBENT La Direction de l'éducation vient de prendre des mesures à l'encontre des responsables du lycée El Hachimia. Ainsi le proviseur du lycée a été transféré vers un autre établissement tandis que le directeur adjoint chargé des études a été suspendu de ses fonctions. Les services de l'économat ont été inspectés par la commission ministérielle. Il est à noter que ses mesures sont venues après une vague de protestation des enseignants qui avaient à plusieurs reprises dénoncé le laxisme des responsables. A. DEBBACHE