Les récents articles de presse faisant état d'un dysfonctionnement au sein de la DJS de Tizi Ouzou, dont certains cadres sont membres du bureau directeur de la JSK, n'ont pas laissé indifférent le premier responsable de cette wilaya. Ce dernier a décidé de prendre attache avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, demandant d'ouvrir une enquête. Selon nos sources, le wali aurait relevé certaines anomalies dans la gestion de la DJS. C'est ainsi qu'une commission d'enquête a été diligentée afin de voir de plus près et vérifier la marche de cette institution dont on a trop parlé, ces derniers temps notamment. Le premier à évoquer l'affaire des fonctionnaires de la DJS et demander leur départ est Slimane Kerrouche, membre du bureau de la JSK. Cet élu FLN de Tizi Ouzou a, rappelons-le, tiré à boulets rouges sur Amar Makhtour et ses collègues de la DJS, leur reprochant leur cumul de fonctions. Kerrouche avait, rappelons-le, menacé de saisir le wali et le DJS, et il semblerait que c'est chose faite aujourd'hui. Toujours selon nos sources, le wali, dans sa requête, a parlé de flou dans la gestion de la DJS et des doutes qu'il veut dissiper en faisant appel à une commission ministérielle qui travaillera durant trois jours à Tizi Ouzou. Nos sources ajoutent que d'anciennes affaires pourraient refaire surface à l'occasion de cette enquête. D'autre part, on saura que les enquêteurs du MJS s'intéresseront de plus près à la JS Kabylie et à sa gestion. Cette commission s'intéressera certainement à l'affaire de la billetterie révélée par Kerrouche. Il est à rappeler que ce dernier avait accusé implicitement les membres de la DJS de malversations. “Le stade est archicomble, mais les recettes sont de 25 millions.” Ce jour-là, Kerrouche a demandé aux fonctionnaires de la DJS de faire leur travail au lieu de se dérober et de s'intéresser uniquement à occuper des sièges au sein du bureau directeur de la JSK. Même l'affaire de l'AGO du club, où tout le monde a constaté l'absence du représentant de la DJS, devrait soulever la curiosité des enquêteurs, puisque sa validation souffre aujourd'hui d'un vice de procédure qui pourrait provoquer son annulation. Chérif M.