Bonne nouvelle pour les usagers des lignes aériennes, les travaux entamés sur la piste de l'aéroport Abane-Ramdane de Béjaïa le 9 octobre dernier, sont à présent, à leur deuxième phase, celle dite, “partie noire”, qui consiste au défrichage et au colmatage des fissures. Les travaux sur cette piste d'atterrissage avancent et s'achèveront dans les délais, c'est-à-dire le 30 juin prochain. La Société nationale des travaux publics, détentrice du marché, a réalisé jusqu'à présent la première partie des travaux, qui a vu une portion de 4 km terrassée sur les 5 km prévus ainsi que la pose de 3 km de tuf sur les 5 km de prévu pour la piste d'atterrissage de cet aéroport. C'est ce qui nous a été communiqué, hier, par la cellule de communication de la wilaya de Béjaïa qui a tenu à réitérer l'engagement des pouvoirs publics à achever les travaux de revêtement de la piste d'atterrissage de l'aéroport Abane-Ramdane de Béjaïa dans un délai n'excédant pas les 5 mois. La Société nationale des travaux publics (SNTP) seule à avoir pour rappel soumissionné pour ces travaux de réaménagement en raison des multiples dégradations dues aux intempéries et à l'agrandissement de la piste d'atterrissage, vient donc d'entamer, la deuxième phase des travaux, dans de bonnes conditions tout en “tranquillisant” les voyageurs quant au délai d'achèvement qui est arrêté au 30 juin. Un délai, selon leurs termes, qui pouvait être facilement écourté si ce n'étaient les conditions atmosphériques difficiles en cette période hivernale, car sur le plan technique, la dernière couche en “béton bitumeux”, avance-t-on, ne pourra jamais tenir avec les averses de pluie qui s'abattront sur la région. Pour rappel, les responsables de la Direction des travaux publics de la wilaya de Béjaïa et le directeur de la Société nationale des travaux publics détentrice du marché ont, lors d'un point de presse, tenu il y a quelques semaines, dévoilé le montant global alloué à ce marché qui s'élève à 600 millions, une enveloppe qui entre dans le cadre du programme de soutien à la relance économique. A. HAMMOUCHE