Il est de ces problèmes liés au développement local qui ne se règlent sans doute pas en une semaine. Et c'est le cas incontestablement de ces dizaines de kilomètres de chemins vicinaux, une des préoccupations de la collectivité locale à Maâtkas, qui attendent leur revêtement en bitume. Pour l'heure, tous les efforts consentis par l'APC dans ce chapitre précisément n'ont pu venir à bout de ces préoccupations, somme toute légitimes, de beaucoup de villageois. L'insuffisance des crédits PCD alloués aux municipalités, particulièrement celles surpeuplées et dotées de plusieurs villages, telle la commune de Maâtkas, est pour beaucoup dans ce retard accumulé dans ce chantier de revêtement de chemins vicinaux. Les villages Adjaba, Bouhamdoune, Cheurfa, Tala Meda, Aït Moh Oussaïd, Takblit, Aït Moh Dakli, Ighil Takdibine, Aït Ali, etc. sont parmi ceux dont les chemins qui les desservent restent toujours à l'état de pistes… et quelles pistes ! Il convient de souligner que la direction des travaux publics ne prend en charge que les routes nationales et les chemins de wilaya, mais très rarement les chemins intercommunaux et les CV. Et c'est précisément pour cette raison que les APC trouvent toutes les peines du monde avec leurs maigres budgets pour satisfaire les besoins de leurs villages en la matière. En somme, il est aujourd'hui impératif pour les pouvoirs publics, toutes autorités confondues, de se pencher sur ce sérieux problème, nécessitant d'être réglé pour permettre un développement local rationnel et éviter, par la même occasion, l'exode rural. Certains hameaux dans la région, faut-il le rappeler, sont toujours empêtrés dans leur enclavement et ne sont accessibles que par des sentiers abrupts. M. O.