Après un début de saison, faut-il le dire, tourmenté, la JSK réussit l'exploit, celui de terminer la phase aller en force. Ceci permettra à Aït-Djoudi et sa bande de passer l'hiver au chaud et de préparer au mieux la phase retour. Pour ce dernier match de la phase aller, les hommes de Azzedine Aït-Djoudi ont réalisé l'exploit de se maintenir parmi les trois premiers du classement, forçant l'USMA et la JSMB au partage de la seconde place derrière l'ESS. Une bonne note pour l'entraîneur kabyle qui a réussi là où ses prédécesseurs ont échoué pour diverses raisons. Pour ce qui est du match, les Canaris sont passés à côté d'une victoire, le retour des blessés à l'image du capitaine Zafour, a permis aux Jaune et Vert de gérer au mieux leur match face aux gars de Ruisseau qui ont eu, à chaque occasion, affaire à un gardien kabyle bien en place. En effet, le jeune Chaouchi a été telle une muraille que les locaux n'ont pu transpercer tout au long du match. Le public présent en force au stade du 20-Août a eu droit à une belle partie de football où la JSK a montré un bon visage avec à la clé le jeu. Yacef et ses camarades ont occupé toute la surface du terrain, mais n'ont pu arriver aux bois gardés par l'ancien Canari, Mohamed-Seghir Faradji. Ce dernier, comme Chaouchi, a été à son tour décisif et a capoté plusieurs occasions nettes, notamment par le biais de Yacef, Dabo et même Oussalah. Présent en force, le public de la JSK a pu constater la résurrection de leur équipe version Aït-Djoudi. Le coup était jouable et l'équipe kabyle pouvait aisément prétendre à une victoire, mais le coach a préféré jouer la prudence, surtout face à un Ali Moussa toujours à l'affût, mais qui trouva à chaque fois Herkat sur son chemin. Les Olympiens ont joué comme les Kabyles en comptant sur les contres. Même si, eux aussi comme la JSK, ont été dangereux, évoluant en toute confiance. Pour toutes ces raisons et pour bien d'autres encore, cette rencontre qui n'a pas été annoncée au sommet a tout de même tenu ses promesses en matière de jeu et de spectacle. Mais, le score à la fin de la première période fut inchangé (0 à 0). Du retour des vestiaires, Aït-Djoudi tenta de contourner l'obstacle olympien par les côtés en incorporant Athmani. Ce dernier au cours de la seconde période a apporté sa technicité et sa pointe de vitesse sur les ailes. Cette rencontre semble très ouverte, d'autant plus que Yacef ne semblait pas au mieux de sa forme, ce qui explique son changement par Athmani. La JSK, à sa tête Aït-Djoudi, n'a peut-être pas fini de surprendre. Solidarité, disponibilité et talent individuel sont les ingrédients d'une recette susceptible de permettre à la JSK de défendre son titre pour la seconde fois consécutive, ce que souhaitent bien sûr les amoureux de la JSK qui ont repris confiance de même que l'équipe. En attendant, c'est un repos mérité pour les “guerriers” qui ont connu une phase aller pas comme les autres. Enfin, des représentants du club libyen, le Ahly de Tripoli, étaient à Alger pour discuter avec leurs homologue kabyles d'un probable transfert de leur compatriote Daoud Omar. Chérif M.