La quatrième édition du Rapport arabe sur le développement humain, pour l'année 2005, a fait sortir Zohra Drif de ses gonds. Celle qui avait manifesté en 1984, devant le siège de l'Assemblée nationale, pour marquer sa désapprobation avec le code de la famille et les initiateurs du texte “scélérat”, ne partage pas l'avis du PNUD concernant l'exposé sur les femmes algériennes. “Je ne pense pas que ce rapport rende justice à la femme algérienne, qui a réalisé de grandes avancées par rapport aux femmes arabes”, a-t-elle déclaré hier à l'hôtel El Djazaïr, où se tenait la rencontre de présentation du rapport financé par l'instance des Nations unies. Zohra Drif a fait entendre que la condition des Algériennes est nettement plus évoluée, en comparaison à celle notamment des femmes du Moyen-Orient.