Le secrétaire général du RND, M. Ahmed Ouyahia, a rencontré hier les cadres et militants de son parti à la Maison de la culture de Aïn Témouchent. Ouyahia, qui s'est refusé de considérer cette rencontre comme faisant partie d'une campagne électorale, a indiqué que la crise politique qu'a traversée l'Algérie est désormais révolue et le pays enregistre une stabilité de ses institutions. À ce sujet, le SG du RND évoquera les résultats de la réconciliation nationale qui, selon lui, sont visibles et palpables. “Une nouvelle ère qui promet et qui nous conduira vers la création d'une alliance au niveau local même”, déclarera le premier responsable en faisant allusion au programme de l'alliance présidentielle élaboré en 2004 et qui s'articule selon l'orateur autour de la concrétisation de 11 objectifs contenus dans le texte et ce, avec le lancement de 14 ateliers de travail où le point relatif à la révision de la Constitution ne figure pas. Pour être plus explicite, M. Ouyahia dira que c'est au président de la République de proposer un projet qu'il soumettra au peuple par voie de référendum. Au sujet des sénatoriales, l'orateur écarte toute éventuelle coalition. “Jusqu'à l'heure actuelle, le RND refuse toute coalition dans les listes électorales pour le renouvellement des membres du Conseil de la nation”, tient-il à souligner. Par ailleurs, le premier responsable du RND a salué les performances réalisées dans le cadre du développement socioéconomique du pays. Quant au point relatif aux récentes déclarations d'Abou Djerra Soltani relatives aux dossiers de corruption qu'il prétend détenir, Ouyahia a considéré que “le président du MSP a commis une erreur, car l'Algérie a été parmi les premiers pays ayant ratifié la convention des Nations unies sur la lutte contre la corruption. Cependant, l'Etat était, durant la décennie noire, occupé par d'autres problèmes qui sont à l'origine du retard accusé dans la lutte contre ce fléau”. M. LARADJ