Le fameux programme de logements, selon la formule location-vente, lancé par le président de la République, censé “déloger le désespoir” semble profiter beaucoup plus aux spéculateurs et ce, dans plusieurs sites déjà réceptionnés et livrés aux souscripteurs. En effet, si certains acquéreurs n'occupent toujours pas leur appartement, d'autres ont carrément sous-loué leur logement, à l'image de ce qui se passe aux sites des Bananiers et d'El-Achour. Du coup, on s'interroge si la direction générale de l'AADL est mise au courant de ces faits gravissimes d'autant que la loi interdit formellement la vente ou la location de ces logements, du moins durant les dix premières années. Cela se passe au moment où des souscripteurs réellement dans le besoin attendent impatiemment l'avancée des travaux dans les autres sites.