Un très grave accident de la circulation s'est produit samedi soir à Oran, causant la mort de pas moins de 5 personnes. Mais, ce drame de la circulation a pris une autre dimension dès que les Oranais ont appris que parmi les victimes figuraient les deux filles du désormais ex-président de l'ASMO, M. Mehiaoui, ainsi que leurs deux cousines, la troisième de ses enfants se trouvant dans le coma. L'accident, selon la Protection civile, est survenu à 20h, à proximité du pont Zabana, l'axe menant vers l'hôtel Sheraton. Pour des raisons que l'on ignore encore, les circonstances exactes de l'accident ne sont pas établies. Une collision s'est donc produite entre deux véhicules, une Peugeot 206 au bord de laquelle se trouvaient les 3 filles de l'ex-président de l'ASMO et leurs deux cousines, et une Renault Espace, à son bord deux hommes, B. M. 50 ans, le chauffeur, et S. A. 22 ans. Le choc a été d'une telle violence que les deux véhicules sont totalement endommagés, la 206 effectuant même plusieurs tonneaux avant de s'immobiliser. Immédiatement alertées, des équipes de secours de la Protection civile se sont rendues sur les lieux avec plusieurs véhicules médicalisées. Malheureusement, une fois sur place, ces dernières n'ont pu que constater le décès de 5 personnes, les 4 premières, toutes passagères de la 206. Il s'agit, en effet, des deux filles de l'ex-président de l'ASMO, M. F., 17 ans, M. L., 19 ans, de leurs 2 cousines. B. A., 19 ans, et B. S., 30 ans. La troisième des filles de Mehiaoui, M. GH., 14 ans, a été évacuée vers le CHUO dans dans un état comateux. À l'heure où nous écrivons, cette dernière serait en train de lutter contre la mort, son évacuation à l'étranger aurait même était évoquée. Quant à la cinquième victime, il s'agirait d'un piéton K. H. R., 35 ans, qui a été percuté par l'un des véhicules. Il serait également mort sur le coup. Quant aux 2 passagers de la Renault Espace, la Protection civile nous signale qu'ils sont blessés. Jusqu'ici, aucune précision n'a été fournie sur la personne qui conduisait le véhicule, la 206, au moment de l'accident, la Protection civile confirmant les circonstances et le drame tel que relaté. Ce drame de la route endeuille cruellement deux familles et a plongé les Oranais et la famille footballistique dans l'émoi. Dès le matin, il y avait foule au domicile mortuaire, pour apporter un soutien moral aux proches des malheureuses victimes. F. Boumediène