La baisse du pouvoir d'achat ayant induit le retour à la méthode de vente par crédit (carnets) rend l'activité commerciale de moins en moins lucrative. Pour l'exercice écoulé, il est constaté que “plus de 80% du chiffre d'affaires sont partis en fiscalités et parafiscalités”, comme le souligne dans un communiqué l'Union générale des commerçants et artisans algériens. Autres motifs d'un ras-le-bol qui a tendance à se généraliser : les “loyers excessifs des locaux avec augmentation récente variant de 500 à 1 000% faite par les APC et l'OPGI”, ainsi que les lourdes “charges énergétiques et fournitures en eau et autres charges patronales et salariales.” La grogne des commerçants, latente auparavant, a atteint son paroxysme, à la suite de la dernière évaluation fiscale. L'Ugcaa de la wilaya de Annaba, qui affirme disposer de solutions, interpelle les différentes instances concernées “afin de mettre fin à cet éternel marasme”. F. H.