L'affaire, jugée hier, remonte au mois de juillet dernier, quand, en l'absence des membres de sa famille habitant à Sayada, l'accusée, âgée de 23 ans, à disparu du domicile parental en emmenant avec elle la victime, sa nièce âgée de 6 ans. Le père de l'enfant, un émigré en France séjournant en Algérie, apprend par appel téléphonique de sa femme, restée à l'étranger, que leur fille était séquestrée par sa propre tante qui exige la remise d'une rançon de 30 millions de centimes contre sa libération. Le père dépose une plainte contre sa sœur. Au troisième jour de l'enlèvement, la jeune fille est arrêtée sur le lieu convenu pour la remise de la rançon. L'enfant, quant à lui, a été récupérée saine et sauve. L'auteur du kidnapping voulait “s'acheter un visa” et rejoindre ses deux frères établis en France. Le bref réquisitoire du représentant du ministère public a été conclu par une sentence de 20 années de réclusion criminelle. Plaidant coupable, son avocate insistera fortement sur la clémence du tribunal. Le dernier mot de la coupable : “Je n'ai jamais mesuré les conséquences de mon acte précipité !''. Elle écopera, finalement, de 5 ans de réclusion. M. O. T.