Confrontés aux problèmes des exigences du marché ainsi qu'à l'offre et à la demande, les détaillants de cigarettes, libraires et bureaux de tabac se trouvent, aujourd'hui, confrontés à une nouvelle politique de quotas de la seule société de commercialisation des tabacs et allumettes. Il s'agit d'une politique de vente concomitante interdite par la loi qui oblige les détaillants à s'approvisionner en grandes quantités de différents produits sur lesquels la demande est faible pour pouvoir acheter les produits les plus convoités. À titre d'exemple, pour avoir une cartouche de Rym de large consommation, le commerçant est obligé de prendre une autre cartouche d'Afras ou de Nassim et parfois les deux, ainsi que des allumettes, alors que la demande sur ces produits est faible et ne figurent point sur la liste des achats des détaillants. Ces derniers, qui dénoncent cette politique, se demandent comment peut-on commercialiser des allumettes de mauvaise qualité alors que des briquets sont cédés par les importateurs à des prix symboliques. Cette politique a causé des désagréments à la plupart des commerçants dont une grande partie a cessé la commercialisation de ces produits. De son côté, le responsable de l'agence SNTA de Relizane s'est déclaré tenu par le règlement intérieur et les circulaires de la société qui exigent ces méthodes de commercialisation pour un meilleur écoulement de ses produits. N. Aymen