La représentation du Haut-Commissariat au développement de la steppe (HCDS) à El Bayadh a reçu la visite, durant trois jours, de l'Inspection générale des finances (IGF). L'objet de la visite a été, selon les propos de Tayeb Radja, représentant du HCDS dans la wilaya, l'évaluation du dispositif de développement de la steppe à travers les différents programmes de lutte contre la désertification inscrits au compte du HCDS dans la wilaya d'El Bayadh. Ainsi, plusieurs infrastructures, qu'elles soient hydrauliques ou agricoles, implantées dans les différentes communes de la wilaya, ont été visitées en vue de vérifier aussi bien leur conformité technique enregistrée et leur rendement inhérent à leur exploitation par les populations ciblées. En fait, pour les inspecteurs de l'IGF, l'occasion était de vérifier, notamment sur le terrain, l'exactitude des données physiques et financières avancées par le HCDS quant aux ouvrages réalisés ainsi que l'avis des populations exploitantes. Selon les propos de notre interlocuteur, l'intervention des inspecteurs de l'IGF a touché à tous les domaines relevant de la compétence du HCDS. Des points d'eau jusqu'a l'aménagement pastoral, en passant par les périmètres de mise en défens, tout a été passé au scanner. Cependant, l'étendue de la surface de la wilaya, estimée à plus de 7 millions d'hectares, a rendu pénible l'inspection de la commission de l'IGF surtout dans la partie saharienne, à l'instar du barrage d'eau de Chaâla, dans la commune de Abiodh Sidi Cheikh, réalisé en 2005 à 260 kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya. Sur un autre plan, les inspecteurs se sont penchés sur les rentrées financières dont ont bénéficié quelques communes après la location des parcours de pacage gérés par le HCDS. À ce titre, notre source nous a fait savoir que plus de 10 millions de dinars ont été récoltés par les autorités concernées, résultat de la location d'environ 10 000 hectares de parcours et de plantations pastoraux. Seulement et avec toute cette débauche d'énergie, les responsables du HCDS n'ont pas omis de signaler que leur institution fonctionne toujours avec un personnel vacataire estimé à plus de 80%. Chose que les responsables de l'IGF ont pu constater de visu et qui, à leur tour, ont répondu par une note d'espoir visant à doter le HCDS d'un statut particulier qui verrait ses cadres revalorisés à hauteur des efforts consentis quotidiennement sur le terrain du développement. A. M.