Les cours du pétrole continuaient de grimper hier matin, soutenus par le rafraîchissement du climat dans le nord-est des Etats-Unis. À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord prenait 25 cents à 53,70 dollars sur l'échéance de mars. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” pour livraison en février (dernier jour d'échanges pour cette échéance) progressait de 46 cents à 52,42 dollars lors des échanges électroniques. Le mauvais temps qui frappe les Etats-Unis a inversé la tendance baissière des cours, qui ont perdu plus de 15% de leur valeur depuis le début de l'année, tombant même brièvement sous les 50 dollars jeudi à New York. Vendredi, à l'annonce de températures en-deçà des normales saisonnières pour les deux semaines à venir, ils ont regagné environ 1,5 dollar à Londres comme à New York. Ce refroidissement pourrait relancer la demande en produits pétroliers, dont la baisse contribuait à plomber les cours. “Ce climat pourrait aider à réduire les stocks américains de produits pétroliers, en particulier le fioul de chauffage”, a indiqué un analyste. Par ailleurs, les investisseurs attendent la prochaine réduction de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) décidée à Abuja (Nigeria) en décembre, qui devrait entrer en vigueur le 1er février. L'organisation devrait retirer du marché 500 000 barils de brut par jour, qui s'ajoutent au 1,2 million de barils retirés à partir du 1er novembre dernier.