Les prix du brut rebondissaient légèrement vendredi matin sur un marché à l'équilibre autour de 63 dollars, soutenus, notamment, par la persistance des températures douces aux Etats-Unis. À Londres, sur l'Intercontinental Exchange (ICE), le baril de Brent de la mer du Nord engrangeait 53 cents à 62,99 dollars, sur l'échéance de février. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de Light Sweet Crude pour livraison en février progressait de 36 cents, à 63,02 dollars. Il avait reculé la veille d'un peu plus d'un dollar. Ce prix était assez proche de la moyenne du baril depuis le 1er décembre, de 62,69 dollars. Les prix varient depuis mercredi, la publication des chiffres des stocks américains, qui ont fait ressortir une baisse de plus de 6 millions de barils des réserves de brut a fait grimper les cours. Un autre facteur important affecte, à l'heure actuelle, le marché : les températures douces dans le Nord-Est américain. La demande en fioul de chauffage va rester inférieure à sa normale saisonnière dans les prochains jours. Les investisseurs avaient, cependant, au moins une bonne raison de ne pas trop se découvrir, avec les attaques en série perpétrées contre des infrastructures pétrolières au Nigeria. Premier producteur de pétrole d'Afrique, le Nigeria perd pratiquement 25% de sa production totale de 2,6 millions de barils/jour, du fait des violences.