En dépit des nombreuses lettres adressées aux responsables locaux, les habitants du petit village de Guergour, situé à la sortie du chef-lieu de wilaya, continuent de vivre le calvaire à cause de la présence de l'amiante. Les maladies respiratoires ne cessent de se déclarer au niveau de ce quartier de 203 logements. L'interpellation des élus locaux est restée lettre morte malgré les incessantes assurances faites depuis 5 ans. Il était question de prévoir un programme de logements, mais rien ne semble faire bouger les responsables de cette wilaya qui attendent, sans aucun doute, la catastrophe pour réagir. Les citoyens de ce quartier populeux sont confrontés à une situation inextricable. On enregistre même des cas de cancer en plus des maladies respiratoires qui sont légion. Ce sont les enfants, à la santé fragile, qui accusent un tel coup. Dans cette cité, créée au départ pour loger ceux qui ont été délogés du centre-ville, les occupants vivent quotidiennement avec la présence des rats et des reptiles, qui, parfois, menacent la vie de leurs enfants. Le citoyens se plaignent, par ailleurs, de la vétusté des canalisations des eaux usées et de l'absence d'ouvriers chargés de procéder au ramassage des déchets ménagers. La manque d'entretien, encouragé par le laxisme des citoyens qui sont devenus passifs même devant des actes d'incivilité, ont entraîné une nette détérioration du cadre de vie et encouragé les constructions illicites. Les canalisations, à l'abandon depuis des années, dégagent de loin des odeurs pestilentielles. Au niveau de cette cité, située aux portes du chef-lieu de wilaya, on constate une prolifération anarchique des constructions illicites ayant provoqué de nombreuses altercations. Tahar B.