Cinq petits barrages parmi les 7 existants ont fait l'objet de travaux de réhabilitation suite aux dégâts occasionnés par les intempéries d'octobre 2001. Il s'agit notamment de l'oued Bendjelloul, d'une capacité de 0,96 hm3, permettant l'irrigation d'une superficie de 106 ha et ce, pour un montant de 75 millions de DA, de Sidi Haddouche, dont les travaux ont été achevés en 2004 pour un montant de 30 millions de DA d'une capacité de 0,52 hm3 qui permet d'irriguer une superficie de 90 ha, et de Michimiche, Sekkane et Aïn Ghemal d'une capacité globale de 1,4 hm3 pouvant irriguer jusqu'à 160 ha, pour un montant de 18 602 273 DA. Par ailleurs, une enveloppe financière de 6 060 000 DA a été consacrée à l'étude de 4 retenues collinaires. Il s'agit de l'oued Boughedra (El Malah), Ourdania (Oulhaça), Hachama (Aghlal) et Ouizert (Ouled Boudjemaâ), totalisant une capacité de stockage estimée à 1,83 hm3 et l'irrigation d'une superficie agricole allant jusqu'à 194 ha. La wilaya d'Aïn Témouchent a, en outre, réalisé, en 2006, le petit barrage de l'oued Mekhayssia pouvant irriguer 480 ha pour une enveloppe financière estimée à 249 millions de DA, alors que 2 retenues collinaires, dont les travaux ont été lancés en 2006, sont en cours de réalisation. Leur capacité globale est de l'ordre de 0,52 hm3 et peuvent irriguer jusqu'à 71 ha pour un montant de 95 692 000 DA. En ce qui concerne les ressources non conventionnelles, la wilaya d'Aïn Témouchent a bénéficié de 2 opérations centralisées au courant de l'année écoulée. Il s'agit notamment de la réalisation d'une usine de dessalement d'eau de mer à Chatt El Hillal et des 2 monoblocs de dessalement de Bouzedjar et de Chatt El Ouard, d'une capacité de 5 000 m3/jour chacune. En effet, si les 2 projets ont été achevés et mis en service depuis la saison estivale 2006, ces 2 monoblocs, par contre, fonctionnent à 50% de leur capacité et ce, en raison d'une panne du variateur et d'une chute de tension fréquente sur la ligne Sonelgaz. C'est pourquoi la direction de l'hydraulique de la wilaya d'Aïn Témouchent souhaite la réalisation, dans les plus brefs délais, d'une ligne spécialisée afin d'assurer le bon fonctionnement et une meilleure rentabilisation de ces infrastructures qui ont coûté au Trésor public les yeux de la tête. Par conséquent, disons que la pluviométrie demeure le paramètre le plus important pour l'évaluation des ressources d'eau et dont le déficit a atteint 30% de moyenne durant les 25 dernières années avant de connaître une hausse considérable durant les 2 dernières années, allant jusqu'à 60%, ce qui engendre un risque additionnel à l'appauvrissement des ressources en eau. Aussi, les barrages ont atteint 40% seulement de leurs capacités au niveau de l'Ouest algérien avec un déficit assez important. L'option de la réalisation d'une usine de dessalement d'eau de mer au niveau de la wilaya d'Aïn Témouchent est donc venue à point nommé pour combler ce déficit. M. Laradj