Toujours aussi riche en sujets étroitement liés à la sécurité publique, la revue de la Gendarmerie nationale rend cette fois-ci un hommage soutenu à son aînée El Djeïch. Un clin d'œil à une équipe qui a su relooker une publication désormais indispensable dans le champ médiatique national et qui, il faut le reconnaître, constitue le porte-parole officiel de l'Institution militaire. Il est vrai que cette touche de sympathie constituera, sans nul doute, une motivation supplémentaire à toute l'équipe de la rédaction, mais elle vient surtout rappeler que la Gendarmerie nationale fait partie intégrante de l'Armée nationale populaire. D'ailleurs, si le gendarme est souvent qualifié de soldat de la loi, cela est dû principalement à la formation militaire qu'il subit et qui le destine à affronter des situations souvent à risques. La richesse de cette complémentarité d'auxiliaire de la justice et de militaire répond au concept de la légalité républicaine et sacralise le fondement même de l'Etat de droit. Un autre thème concernant le Musée central de l'armée y est consacré, et la revue de la Gendarmerie nationale le qualifie de temple de la mémoire pour ce qu'il peut apporter comme ressourcement aux nouvelles générations. Dans son éditorial, le colonel Ayoub Abderrahmane qualifie ce musée de monument érigé contre l'amnésie et une invitation au voyage à travers le temps des tragédies coloniales. En somme, préserver la mémoire collective en vue de consolider cette communion entre le peuple et son histoire. Faut-il aussi préciser que dans le cadre des journées de sensibilisation contre la toxicomanie en milieu scolaire, la Gendarmerie nationale diffuse actuellement un reportage de l'armée sur le sida. Cette étroite collaboration entre la direction de la communication et de l'information du MDN et la Gendarmerie nationale renseigne à plus d'un titre sur la stratégie mise en place par ce département ministériel alors que la communication intersectorielle constitue le talon d'Achille de la majorité des institutions. Sollicité pour de plus amples informations, le chef de la cellule de communication de la Gendarmerie nationale nous a précisé que l'institution qu'il représente a réaffirmé à plusieurs reprises sa volonté d'être un grand service public à l'écoute des préoccupations légitimes de sécurité exigées par le citoyen. Loin d'être une institution monolithique, elle est ouverte sur la société civile. Le travail initié avec la direction de la communication, de l'information et de l'orientation ne date pas d'aujourd'hui. Il est de meilleure qualité du fait de la professionnalisation de l'armée, de la concentration et il traduit l'intention de l'ANP à œuvrer dans le cadre de la sensibilisation des jeunes pour les prémunir contre les différents maux sociaux. Yacine S.