Quatre jours après l'explosion d'une bombe au siège de l'APC de Ouled Aïssa, les terroristes ont récidivé avant-hier en déposant une autre à l'intérieur du siège de la mairie de Baghlia, commune frontalière avec Ouled Aïssa. Mais cette bombe de forte puissance a pu être désamorcée à temps par une équipe de déminage de l'ANP dépêchée sur les lieux. Selon nos sources, ce sont des citoyens qui ont donné l'alerte après avoir découvert les deux gardiens de l'APC ligotés devant le siège de la mairie. Par ailleurs, une autre bombe a explosé, hier, au stade communal de Benchoud faisant quatre blessés légers parmi les citoyens dont deux joueurs de l'équipe de football locale. La bombe avait été dissimulée à l'intérieur d'une brique en parpaing avant d'être déposée sur le toit des vestiaires quelques minutes seulement avant l'entrée sur le terrain des joueurs de l'équipe de football de Benchoud et son adversaire du jour, l'équipe d'Afir. C'est la deuxième fois en l'espace d'un mois qu'une bombe explose dans un stade en plein déroulement d'une partie de football. La première fois, c'était à Baghlia où une bombe actionnée à distance a fait deux blessés dont un policier. Ces attentats presque tous localisés à l'extrême-est de la wilaya de Boumerdès, qui seraient l'œuvre de la seriat Baghlia écumant la forêt d'Azerouel, laissent penser que le GSPC tente de diversifier ses cibles. En choisissant les sièges de commissariats, de mairies et les stades, le GSPC nouvelle version tente de justifier maladroitement et tête baissée son allégeance à Al-Qaïda, quitte à s'attaquer à des citoyens sans défense, et de surcroît à des jeunes qui ont choisi de ressembler à Zidane et non à Ben Laden M. T.