ŒUVRES SOCIALES DE L'ADE DE SAIDA SIX EMPLOYES DEVANT LE JUGE D'INSTRUCTION Six éléments de l'Algérienne des Eaux de l'unité de Saïda ont comparu devant le juge d'instruction, 2e chambre, pour répondre des chefs d'accusation retenus contre eux, à savoir mauvaise gestion des œuvres sociales et détournement de deniers publics. Selon notre interlocuteur plaignant en sa qualité de S/G de l'Ugta, l'expertise pour l'exercice 2002/2003 a révélé que la mauvaise gestion des œuvres sociales et la coopérative de consommation a causé à l'entreprise un préjudice de 220 millions de centimes. L'unité de l'ADE de Saïda a été secouée par une vague de scandales financiers dont des affaires sont en cours d'instruction, et mettant en cause d'autres cadres au niveau de l'administration. Notons enfin que l'ex-S/G de la section syndicale, qui occupe le poste de chargé des affaires juridiques, a déposé une plainte pour menaces et intimidations contre certains agents de l'entreprise. À l'heure où nous mettons sous presse, nous apprenons que des commissions ministérielles sont sur place pour des opérations de contrôle et de vérification des comptes de l'unité. F. Z. MAGHNIA LE DROIT DE L'ENFANT À L'ANNEXE UNIVERSITAIRE Le barreau de Tlemcen organise le 15 du mois en cours à l'annexe universitaire de Maghnia, une journée d'étude sur le droit de l'enfant et la délinquance juvénile. Un sujet d'actualité qui ne manquera pas d'intéresser les spécialistes, psychologues, éducateurs, parents d'élèves et les jeunes. Cette rencontre qui sera encadrée par des avocats qui évoqueront la déperdition scolaire, les enfants abandonnés, le travail et la formation professionnelle. Aujourd'hui, la délinquance juvénile prend de l'ampleur. Les psychotropes, la drogue et les boissons alcoolisées prennent le dessus sur cette frange de la société qui se marginalise de plus en plus. La cherté de la vie y est pour quelque chose. À qui la faute ? Le constat est là : les enfants qui ne sont pas à l'école, sont dans la rue ou carrément dans les maisons de rééducation. M. AMMAMI BECHAR Le pillage de sable se poursuit L'enlèvement du sable qui menace l'équilibre écologique et touristique de la wilaya de Béchar continue à se faire malgré les cris répétés de certaines associations. En effet, le quartier Gouray du centre-ville de la capitale de la Saoura vit ces derniers jours une extraction massive de son sable doré. Cette fois-ci, ce travail ne se fait plus clandestinement et le chargement des camions se fait en plein jour au su et au vu de tout le monde. Dans ce site touristique, nous avons constaté une intense activité d'une société chargée de la construction d'un poste blindé 60/10KVA pour la Sonelgaz. Certains habitants de ce quartier, très connaisseurs du secteur du tourisme, affirment que dans cette région du Sud, les pilleurs de sable qui activent depuis plus d'une décennie ont tissé une véritable toile d'araignée face au silence des pouvoirs publics. Cette extraction de sable a commencé avec la distribution des lots de terrain à bâtir dans les années 1990 et s'est accentuée ces dernières années avec le démarrage du projet d'installation des réseaux du gaz. Les grands besoins en sable pour le mortier ont provoqué une course au gain facile grâce au marché parallèle du sable approvisionné par le pillage des oueds et des montagnes. Contacté, un représentant de la société civile nous a déclaré que Béchar ne manque pas d'espaces pour la réalisation de tels projets, on sait que ce poste d'électricité est bénéfique pour la région, mais il serait préférable qu'il soit construit dans un autre site. Rachid Roukbi