Le journaliste et militant des droits de l'homme, Hafnaoui Ben Ameur Ghoul s'est de nouveau présenté devant le juge d'instruction du tribunal de Djelfa pour deux autres chefs d'accusation. Le premier concerne sa présence aux côtés de candidats durant les présidentielles, et où, il est accusé d'avoir tenu des propos insultants envers les autorités locales. Le second concerne les «600 milliards» annoncés dans l'entretien qu'il a donné au quotidien Le Soir d'Algérie et dans lequel il dit que le wali a dilapidé l'équivalent de cette somme. Les autorités de Djelfa ont mis en marche une exceptionnelle machine de guerre pour broyer un journaliste qui a été à l'origine des scandales qui ont secoué la ville.