La restauration du vieux Ksar El Boukhari n'est pas envisagée car le site est un vieux quartier et non un vieux palais. C'est, du moins, ce qui ressort des propos du directeur de la culture en réponse à la question d'un élu relative à la restauration du site. Le vieux quartier de Ksar El Boukhari est un modèle réduit de celui de Beni Izguen, selon la version développée par le chef de daïra. Selon ce même responsable, le site est constitué de propriétés abandonnées, situation qui ne permet pas à l'administration de tout entreprendre mais de limiter son intervention à la prise en charge des travaux de VRD. En d'autres termes, le volet relatif à la restauration doit revenir aux propriétaires qui sont tous issus de la région du M'zab. D'ailleurs, fait-on remarquer, si les travaux de restauration du site sont menés, il devrait en être fait un quartier de l'artisanat. C'est de la sorte qu'il pourra être évité au site de servir de réceptacle aux familles venant d'ailleurs et devenant des demandeuses de logement. Sachant que les propriétaires et, néanmoins, héritiers ne sont, pour la plupart, plus de ce monde, il ne reste donc plus qu'à se lamenter sur le sort des vestiges de l'endroit. Edifié sous forme de fort, le site comportait toutes les infrastructures nécessaires à la vie communautaire, dont des bains, des mosquées et des lieux de culte pour les non-musulmans. Son architecture est un mélange de plusieurs types de constructions, reflet des apports musulman et andalou. Le vieux ksar ou vieux quartier est localisé dans la partie haute de l'actuelle ville qui lui doit son nom ; il date de la période rostémide. M. EL BEY