En pleine saison estivale, les habitants de nombreux quartiers et cités de la ville se plaignent de « rester parfois dix jours et plus sans eau ». Les représentants des comités de quartiers Romanet, de la cité Zohra ou du vieux Ksar El Boukhari n'hésitent pas à aller, comme cette semaine, faire le siège de l'Algérienne des eaux pour réclamer le rétablissement de l'approvisionnement en eau. Qu'il s'agisse de Romanet, de la cité Zohra ou du vieux Ksar, la distribution d'eau potable est interrompue, selon les membres des comités de quartiers, en moyenne dix jours d'affilée. Les coupures, auxquelles personnes ne s'attend, sont pénalisantes, dit-on, parce qu'elles obligent des familles à « remplir d'eau des seaux où ils peuvent se la procurer, jusqu'à monter plusieurs étages ». Durant les périodes relativement fastes, l'eau est distribuée à des heures indues, sans calendrier (souvent vers 3 h). Quand les coupures durent trop longtemps et dépassent en général la semaine et parfois plus, « cela devient insupportable ».