Rentrant dans le cadre des éliminatoires des jeux Olympiques de Pékin, l'équipe nationale espoirs affrontera, cet après-midi, l'Ethiopie à 14h30 au stade du 20-Août. Pour sa première sortie à la tête de cette sélection, le coach Abdelhafid Tasfaout redoute surtout le manque de compétition dû à une insuffisance de matches amicaux et l'inexpérience de ses poulains dans ce genre de confrontations. “On aurait aimé avoir plus de matches dans les jambes, on manque de compétition. Nous n'avons pas beaucoup joué, on a pris part à un tournoi maghrébin en Libye et un autre en Egypte le mois de novembre dernier, mais cela n'est pas suffisant. D'ailleurs, pour peaufiner notre préparation, on avait prévu un stage de dix jours durant la trêve hivernale, mais faute de disponibilité des joueurs, les uns retenus dans leur club pour participer aux matches retard et les autres en équipe nationale militaire, ce regroupement a été annulé”, souligne-t-il. Cependant, ajoute-t-il, “j'ai la chance de compter sur un groupe que je connais bien et avec lequel je travaille depuis plusieurs mois aux côtés de Meziane Ighil. D'ailleurs, l'effectif est toujours composé des mêmes joueurs, à l'exception d'un seul nouvel élément qui nous a rejoints dernièrement, en l'occurrence Delhoum”. Interrogé sur l'adversaire, Tasfaout nous révélera qu'il ne dispose d'aucune information sur la formation éthiopienne. “Nous n'avons aucune information sur cette équipe d'Ethiopie. Je dirai que nous partons vers l'inconnu. Ceci, malgré le fait qu'on ait essayé à travers la FAF d'avoir des informations auprès de l'ambassade d'Algérie à Addis-Abeba, mais aucun document ou cassette ne sont parvenus. C'est une équipe que nous allons découvrir demain (entretien réalisé hier, ndlr), comme tout le monde”, explique-t-il. Tasfaout retient toutefois qu'il est “important pour nous de nous qualifier afin d'atteindre la phase des poules”. Nos espoirs partent néanmoins favoris avec une équipe composée de jeunes joueurs pétris de qualités. F. H.