Hamid Haddadj a fait, hier, à la maison de la presse Tahar-Djaout le bilan de sa première année à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF). Sans pour autant verser dans l'optimisme béat, le patron de la fédération, invité par le forum de la publication spécialisée Echibek, estime que “durant cette première année du mandat nous avons réalisé des choses positives, notamment sur le plan technique où les résultats n'ont pas été catastrophiques. La grande satisfaction demeure la sélection nationale féminine en championnat arabe qu'elle conquise vaillamment. Et nous sommes décidés de poursuivre notre œuvre de développement de la discipline”, avant de rappeler les grandes lignes de son plan d'action qui repose sur trois volets, réhabilitation des équipes nationales, création d'un partenariat avec les pouvoirs publics et fournir les conditions idéales de travail pour assurer un développement durable de la discipline. L'invité d'Echibek n'a pas omis d'évoquer les relations (froides) entre sa structure et le ministère de la Jeunesse et des Sports. “Ça nous a paru facile au début, mais des obstacles administratifs ont surgi empêchant la concrétisation de notre programme”, déplore-t-il, non sans affirmer être “confiant quant à la normalisation des relations FAF-MJS d'autant qu'elles ont tendance à évoluer”. Il reconnaît, dans ce contexte, que “la mise en conformité avec le décret 05-405 est à l'origine des problèmes qui existent entre la FAF et le ministère”. Concernant l'action en justice entamée par le MJS contre la LNF et la décision du procureur ayant requis six mois de prison ferme contre le patron de la ligue, Ali Malek, pour une histoire d'illégitimité (selon le ministère), le président de la FAF a été évasif dans sa réponse en se contentant de dire : “L'affaire est entre les mains de la justice. Nous faisons confiance à celle-ci.” Et de préciser : “Mais sachez qu'il n'a jamais été question au niveau de la fédération d'arrêter le championnat qui constitue, en réalité, la raison d'être de la FAF et de la LNF.” Ali Malek lui emboîte le pas, en déclarant : “Je n'ai pas dit vouloir suspendre le championnat. En fait, j'ai dit que si la compétition cause des troubles d'ordre public, nous l'arrêterons.” Le locataire de la maison de Dely-Ibrahim est revenu également sur les problématiques de l'arbitrage, la valse chronique des entraîneurs et le financement des équipes nationales. À propos des EN, il révèle avoir réservé durant l'année 2006 une enveloppe de 146 millions de DA sur les 186 millions dépensés. Selon lui, la fédération a déposé le programme des équipes nationales au niveau de la tutelle pour que cette dernière leur débloque les aides financières nécessaires. M. Haddadj a souhaité, par ailleurs, l'implication de tout un chacun pour la concrétisation de ses objectifs, même si, lâche-t-il, “nous n'avons pas l'intention de briguer un autre mandat”. K. Y.