Les différents représentants des travailleurs de l'éducation de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj se sont rencontrés à la maison Abdelhak-Benhamouda, siège de l'UGTA, pour discuter des propositions dans le cadre de l'avant-projet du statut particulier de l'enseignant. La séance d'ouverture de cette conférence de wilaya a été ouverte par le secrétaire général de la FNTE en présence du secrétaire général de l'UGTA de la wilaya, Abdelhamid Aïdel. Une plate-forme de revendications consignées dans un document enrichi par les différents intervenants sera soumise à la conférence régionale. Le secrétaire général de la FNTE, Bouhada Laïd, a demandé aux membres des commissions de prendre en considération toutes les doléances émises par les participants. Parmi les 61 propositions faites figure essentiellement le point indiciaire, seul garant d'une valorisation de leur pouvoir d'achat, ce qui est la principale revendication. L'autre point sensible chez les travailleurs de l'éducation est celle concernant l'âge de départ à la retraite après 25 ans de service. Aussi, les intervenants demandent-ils d'apporter des modifications aux dispositions du décret n°90-49 du 06/02/1990 portant statut particulier des enseignants, essentiellement dans certains de ses articles qui sont, selon eux, abusifs et anticonstitutionnels, et l'annulation de la loi 87 bis. “Cette grande participation traduit en réalité les grandes préoccupations des enseignants. Un statut particulier qui devra donner plus de considération à ces travailleurs et leur offrir plus de droits dans l'exercice de leur noble et difficile métier”, dira Aïdel Abdelhamid, secrétaire général de l'UGTA de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj.Dans son intervention, il a précisé que le statut particulier “n'est pas facile à faire passer. Il faut continuer le combat”. Et d'ajouter : “Le département de Boubekeur Benbouzid a mal interprété les directives du président concernant la qualité du système scolaire et le recul du sentiment national chez les jeunes”. Enfin, le document présenté en fin de séance a été adopté à l'unanimité par tous les participants, même par les représentants d'autres syndicats qui remarquent qu'ils étaient présents pour la première fois. “C'est une preuve que notre combat socioprofessionnel est le même”, a conclu l'orateur. Chabane BOUARISSA