Après avoir quitté le Mouloudia d'Oran et sa “vie algérienne” pour se rendre auprès de sa petite famille à Bruxelles, l'ex-gardien de but international du club d'El-Hamri, Réda Acimi, est de retour. “Je me trouve à Oran depuis quatre jours, affairé que je suis avec les préparatifs du mariage de mon frère”, nous disait, très décontracté, Acimi, non sans affirmer avoir “retrouvé le vrai goût de la vie loin des problèmes interminables du football à Oran”. Ne s'étant plus “approché” du MCO depuis la fameuse rencontre face au Mouloudia d'Alger, comptant pour l'ultime journée de la phase aller du championnat national, Réda Acimi a profité de sa présence dans sa ville natale pour se rendre chez le président des Rouge et Blanc, Youssef Djebbari, afin de tenter de trouver une solution à l'amiable selon laquelle il percevrait ses arriérés. “Depuis que j'ai quitté le MCO et que je me suis rendu en Europe, je n'ai pas parlé de ce que le club, auquel j'ai tant donné et sacrifié, me doit en termes de finances. Maintenant, je crois qu'il est temps que je sois rétabli dans mes droits”, soulignera sereinement l'ex-keeper des Hamraoua. En fait, Réda Acimi veut régler cet épineux problème à l'amiable. Sachant pertinemment qu'il lui faudra du temps et, surtout, de la patience pour obtenir ce qu'il veut, à savoir le versement d'une partie de sa prime de signature ainsi que les arriérées de la saison précédente, Acimi tente de convaincre Djebbari de la nécessité de ne pas le contraindre à utiliser “la manière forte” pour recouvrer ses droits. “Un accord à l'amiable, c'est tout ce que je veux pour l'instant”, insistait Réda Acimi. Youssef Djebbari est ainsi mis devant une situation de fait accompli. Soit il se montre correct avec Acimi en régularisant sa situation financière, soit il court le risque de voir le dernier nommé avoir recours à la justice pour recouvrer ses droits. Fort d'un contrat notarié en bonne et due forme et de chèques signés, Acimi est certain de toucher son argent. Ce qu'il ignore pour l'instant, c'est la manière avec laquelle cela sera fait. A. KARIM