Pourvu que ça pousse ! La pratique de la culture maraîchère dans certaines régions limitrophes à la ville de Tébessa et dont les récoltes, surtout en persil et en laitue, alimentent le marché central des fruits et légumes, restera toujours une source de doute, car les sols réservés à cette culture sont d'apparence humide, ce qui laisse penser que l'utilisation des eaux usées de l'oued El-Kebir, qui traverse ces régions, est l'unique moyen d'irrigation. Pour preuve, la semaine écoulée, les éléments de la brigade de la gendarmerie de Boulhef Dhir, une commune distante de 7 km du chef-lieu de wilaya, ont appréhendé 6 personnes en flagrant délit, près de la localité de Draâ Lahmar. Immédiatement, ils ont procédé à la saisie de 8 pompes immergées qui ont été déposées par la suite au niveau du parc de ladite commune. Les concernés ont été auditionnés puis relâchés en attendant une prise de décision judiciaire à leur encontre. Selon les déclarations du P/APC de Boulhef Dhir, ces pratiques frauduleuses et irresponsables faisaient toujours l'objet de contrôle et d'avertissement, mais les usagers revenaient toujours à la charge. Rappelons que l'oued El- Kebir, comme son nom l'indique, traverse une grande partie de la commune de Boulhef Dhir, et presque tous les eaux des égouts de la ville de Tébessa y sont déversés. Hafid MaÂlem