La situation conflictuelle de la commune de Zorg entre les élus (une majorité de 4 élus opposée à une minorité de 3 autres parmi lesquels le P/APC) a engendré un véritable blocage de la gestion des affaires municipales. Les opposants refusant de siéger aux délibérations n'ont fait qu'exacerber l'état déjà précaire de cette commune rurale déshéritée et pauvre, qui a connu les affres du terrorisme de la décennie noire. Devant cette situation de blocage, le chef de l'exécutif a exercé la pouvoir de substitution qui lui est conféré par la loi (le code communal). Dans cette optique, il a délégué certaines prérogatives de l'APC au chef de daïra de Aïn Beïda chapeautant administrativement la commune de Zorg. Cette délégation de prérogatives va permettre à la commune d'effectuer des dépenses jugées obligatoires à l'exemple des salaires des travailleurs, les charges de l'APC, les factures de l'énergie, des fournisseurs, les assurances des engins et véhicules, le carburant pour les véhicules et les chauffages des écoles, entre autres. K. Messaâd