Les réunions de printemps 2007 des institutions de Bretton Woods, le groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), des 14 et 15 avril, à Washington, sont précédées par de nombreuses rencontres bilatérales ou multilatérales, dont celle des ministres en charge des Finances, de l'Economie et du Développement du Groupe intergouvernemental des 24 pour les questions monétaires internationales et le développement ou G24 auquel appartient l'Algérie, représentée par son grand argentier Mourad Medelci. “La consultation au niveau du G24 nous permet de centrer nos discussions sur des dossiers qui restent prioritaires pour les pays en développement. Il s'agit, notamment de la réforme des institutions financières internationales pour donner plus de place aux pays en développement, surtout leur représentation au FMI et à la BM, la révision du cadre régissant jusque-là la mission de surveillance des économies mondiales exercée par ces institutions ou la question de l'augmentation de l'aide publique au développement”, a indiqué à l'APS, Mourad Medelci. Pour le ministre des Finances, il s'agit surtout de travailler “à rendre les services du fonds et de la banque plus efficaces”, comme préconisé par l'assemblée annuelle du FMI-BM, de septembre 2006, à Singapour. Et c'est dans cette optique que le G24 s'efforce d'inscrire son action, en ce qui touche surtout les contributions des pays en développement, dans la perspective de la révision de leurs quotes-parts devant permettre une meilleure représentativité et plus de poids dans les prises de décisions. Le G24 réunit des pays en développement et des pays émergents qui réclament un rôle accru et davantage de poids dans les exécutifs du fonds et de la banque, notamment.