Concours de circonstances ou facteur déterminant, le SA Mohammadia a renoué avec le succès juste après le retour de l'entraîneur Abid, ce jeune technicien qui avait quitté le club de la cité des Oranges après le déroulement de la 10e journée, période au cours de laquelle il l'avait laissé logé à la 6e place avec 16 points au compteur pour 5 victoires, 1 nul et 4 défaites. Depuis, le SAM avait cumulé les résultats négatifs qui l'ont mené vers les profondeurs du classement. Certes, en dépit de cette précieuse victoire, le SARI n'est pas sorti de l'auberge puisqu'il n'a pas quitté l'avant-dernière place, mais une lueur d'espoir pointe à l'horizon puisqu'un seul point le sépare du MSPB classé 15e et 4 points du MOB et de l'ABS, 9e ex-æquo. Maintenant que le déclic est provoqué, il appartient aux coéquipiers de Benzerga de confirmer ce renouveau lors des prochaines rencontres car, mathématiquement et à 6 journées de la fin de la compétition, le maintien est possible pour peu que toutes les parties concernées fassent preuve de solidarité en se serrant les coudes, notamment en cette période cruciale où le doute n'est pas définitivement écarté. Ainsi, la lutte pour éviter la relégation s'annonce acharnée vu que toutes les équipes menacées visent le même objectif, mais les Samistes doivent saisir cette opportunité et défendre crânement leurs chances. Pour l'entraîneur Abid : “Sans doute pour des considérations financières, les dirigeants du SAM ont libéré 11 joueurs lors du mercato au lieu de renforcer l'effectif et aspirer à mieux. Cette saignée n'a pas permis à mon collègue et ami Abdellah Mecheri d'aligner une équipe composée de joueurs expérimentés. Ensemble, nous allons axer nos efforts sur l'aspect psychologique afin de permettre à nos joueurs de s'exprimer sans pression. Nous avons un défi à relever, celui de sauver le club et cet objectif ne sera atteint sans le concours de toutes les parties concernées. Il suffit d'y croire et de manifester une bonne volonté. Je ne condamne personne mais je reproche à certains dirigeants d'avoir abandonné un club au passé glorieux car, à l'époque où j'étais à la barre technique, une bonne ambiance régnait et le groupe était serein. Ce grand changement qui a été opéré à mi-parcours a déstabilisé le club. Mais, maintenant que le redressement est entamé, il va falloir persévérer dans cette voie et ne pas s'arrêter en si bon chemin.” Ainsi, et en dépit d'une situation critique, l'optimisme est de rigueur dans le camp du Sam et le rêve est permis. A. B.